Le président centrafricain par intérim, Alexandre-Ferdinand Nguendet (photo), a promis lundi que l’anarchie était « terminée » à Bangui, dans un discours à l’état-major de la gendarmerie.
« Aux ex-Séléka, aux anti-balaka et aux amoureux du pillage, je vous lance une mise en garde sévère, c’est terminé la récréation », a ajouté M. Nguendet, devant les officiers et les hommes du rang dont certains venaient se faire enregistrer après avoir déserté leurs unités ces derniers mois.
« Le chaos est terminé, les pillages c’est terminé, les exactions c’est terminé », a ajouté M. Nguendet, également président du parlement provisoire centrafricain.
Il a assuré que la police et la gendarmerie, totalement absentes dans la capitale depuis des semaines, seront « redéployées d’ici 72 heures et impliquées dans le processus de désarmement » en cours dans la ville.
« Aujourd’hui c’est une honte pour la Nation de voir la sécurité du peuple centrafricain confiée à des organisations régionales et internationales », a-t-il poursuivi, en référence au déploiement d’une force africaine, la Misca, et de l’opération française Sangaris qui ont pour mission de rétablir la sécurité dans le pays, livré pendant des semaines à des tueries inter-religieuses qui ont abouti à la démission du Michel Djotodia et de son Premier ministre Nicolas Tiangaye, vendredi sous la pression des dirigeants d’Afrique centrale.
Africardv avec L’Express
Crédit photo: AFP