La question de la CPI ( Cour pénale internationale) continue par susciter des réactions auprès des leaders et Chef d’Etat africains. Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Niger à travers son ministre des affaires étrangères, d’élever la voix contre la Cour pénale internationale (CPI).
Il est clair pour l’Afrique du Sud que les chefs d’Etat protégés contre les procédures de la justice internationale. Cette positionn, relayée par l’Union africaine, vient d’être encore soutenue par le ministre nigérien des affaires étrangères Mohamed Bazoum.
Au micro de RFI, le ministre nigérien a laissé entendre que la CPI pour regagner de la crédibilité, a besoin d’être objective et d’avoir le courage de prendre en charge les crimes où qu’ils soient, et pas seulement en Afrique. Il a également défendu la thèse qui consiste à voir les chefs d’Etats africains détenir une immunité internationale, faces aux procédures de la CPI.
Il faut dire que la tension reste vive entre les dirigeants africains et la justice internationale. Le procès du président Kényan Uhuru Kenyattas’ouvre le 12 novembre prochain à la Haye.
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