Les rues de Bamako et de Kayes, environ 423 km de la capitale ont grondé contre la CEDEAO le vendredi 1er Avril 2022. Réunis en Collectifs, associations, syndicats et regroupements de la société civile du Mali, les manifestants ont saisi le Président de la Transition Assimi Goita à qui ils ont transmis une liste de doléances parmi lesquelles le retrait pur et simple du Mali de la CEDEAO.
Ces manifestants disent ne pas comprendre le maintien de la CEDEAO contre le Mali et pointent la France comme principale instigatrice.
Ainsi, demandent-ils l’arrêt immédiat des missions de la CEDEAO au Mali, le retrait pur et simple du Mali de la CEDEAO, la création d’une monnaie nationale symbole de souveraineté et la fermeture puis la Nationalisation de toutes les entreprises et sociétés françaises au Mali.
Les manifestants évoquent aussi le non renouvellement sous aucun prétexte du mandat de la MINUSMA, la « révision intelligente » de l’accord d’Alger.
« Nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux recommandations des assises nationales de la refondation en ce qui concerne la durée de la transition pour laquelle nous proposons une durée plafond de cinq (5) ans », ont-ils écrit dans leur correspondance au Président de la Transition.