La Transition au pouvoir a fait part à la CEDEAO de son calendrier techenique. Elle réclame 5 ans pour assurer la sécurité du territoire nationale et organiser des élections. L’infoirmation a été portée à la connaissance du président en exercice, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, président du Ghana.
« C’est une période de cinq ans qui a été retenue. Nous espérons qu’en retour, la Cédéao pourra engager des discussions techniques avec nous pour voir dans quelle mesure nous pourrons avancer vers une solution consensuelle et l’adoption d’un chronogramme qui puisse consacrer le retour de notre pays à l’ordre constitutionnel », a dit le ministre des Affaires étrangères du Mali, Boubacar Keita, à sa sortie d’audience avec le président ghanéen.
Cette décision compromet le 1er agenda qui fixait la fin de la transition en février 2022 avec l’organisation des élections présidentielle et législative pour un retour à l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat du 18 août 2020 contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keita.
Le Médiateur de la CEDEAO sur la crise malienne, Goodluck Jonathan, est attendu le 5 janvier 2022 à Bamako dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre de la transition dont l’échéance initiale est fixée en février.
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