L’Alliance nationale pour le changement (ANC) n’exprime pas encore une position claire sur son entrée ou non au nouveau gouvernement. Reçu sur une radio locale à Lomé, le chargé des affaires politiques du parti, Edem Atantsi, a plutôt donné une réponse ambiguë.
» D’un jour à l’autre, tout sera éclairci « , c’est en ces termes qu’Edem Atantsi répondait à la question de l’entrée ou non du parti au gouvernement Klassou. Une réponse très inhabituelle et sibylline qui doit susciter des interrogations parce que venant d’un parti comme l’ANC qui de tradition, a toujours exprimé un refus catégorique d’entrer dans un quelconque gouvernement au Togo.
Aussi, cette réaction du cadre de l’ANC vient à un moment où ses responsables donnent l’impression d’avoir digéré la défaite du parti à la dernière élection présidentielle. Ils ne se contentent que des actions sporadiques pour dénoncer les « fraudes » qu’ils disent avoir observé lors du scrutin. Même le président de l’ANC, Jean-Pierre Fabre devient presque effacé sur la scène politique. L’homme s’est fondu dans un silence assourdissant qui contraste avec sa fougue de 2010 quand il s’agissait de réclamer sa « victoire volée ».
Un nouvel accord historique se prépare-t-il au Togo ? En tout cas le philosophe Leibniz disait : « les idées possibles sont vraies et les idées impossibles sont fausses ».
