Togo/ Législatives 2013 : Ouattara et Goodluck « réclament » le CST et l’Arc-en-ciel

Les présidents de la République fédérale du Nigéria Goodluck Jonathan et de la Côte d’Ivoire Alassane Dramane Ouattara sont en visite à Lomé. Au-delà de cette visite officielle, les deux Chefs d’État réclament le CST (Collectif Sauvons le Togo) et la Coalition Arc-en-ciel, deux regroupements influents de l’opposition.

Le gouvernement togolais, par le biais du ministère de l’administration territoriale, a annoncé l’arrivée à Lomé de deux Chefs d’Etat de la CEDEAO, Alassane Dramane Ouattara et Goodluck Jonathan. Le Président ivoirien qui est depuis le 18 juillet à Lomé, devra être rejoint le 19 Juillet 2013 par son homologue nigérian.

Les objectifs clairs de cette visite ne sont pas rendus publics, le Ministère précise juste que cela fait suite au dernier sommet de la CEDEAO tenu les 17 et 18 juillet 2013 à Abuja.

Des sources bien informées, cette visite, au-delà de son caractère officielle, est pour échanger avec l’opposition togolaise. Du coup, les responsables du CST et de la Coalition Arc-en-ciel, en campagne sont appelés à rentrer à Lomé pour une réunion le 19 juillet 2013.

Agbéyomé Kodjo, président OBUTS, Me Apévon Paul Dodji et Jean-Pierre Fabre confirment l’invitation sans pour autant évoquer le motif.

La rencontre est prévue se tenir à 14h30 et selon nos sources, les préparatifs des élections législatives du 25 juillet mais la détérioration du climat sociopolitique seront bien au menu des discussions.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le parti au pouvoir RPT (UNIR)  et l’UFC (Union des forces du changement) devront également y être.

Cette visite des deux Chefs d’Etat coïncident avec une mission onusienne conduite par Said Djinnit, toujours, apprend-t-on pour le même motif.

Au dernier sommet de la CEDEAO,  les Chefs d’État et de Gouvernement se sont félicités du « consensus sur les conditions d’organisation des élections législatives en cours au Togo ». Le Chef de l’État togolais s’est fait représenter par le ministre des affaires étrangères, Elliot Ohin.