Selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) environ 85% des réfugiés vivent dans des pays en développement. Et pourtant, les services sont déjà tendus dans ces pays, selon les diplomates onusiens.

Le Haut-Commissaire, Filippo Grandi, a exhorté les États à réévaluer la manière dont les réfugiés sont pris en charge pour être plus inclusifs. « Notre image des réfugiés est un camp de réfugiés. Nous voulons sortir de ça », a-t-il fait noter, lundi 17 décembre 2018, à New York, au siège des Nations Unies.

« Ces dernières années, nous avons assisté à une contagion des frontières fermées, en violation du droit national des réfugiés et des droits de l’homme. Des millions de réfugiés font face à des années d’exil ou risquent leur vie lors de dangereux voyages vers un avenir incertain. Et c’est pourquoi ce pacte mondial est une étape si importante », a déclaré la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed.

« Les efforts pour assumer nos responsabilités envers les réfugiés, trouver des solutions respectueuses de leurs droits fondamentaux,  leur donner de l’espoir et reconnaître la responsabilité légale de les protéger et de les soutenir ne sont pas seulement des objectifs importants par eux-mêmes, mais jouent un rôle essentiel dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, qui ne laissent personne pour compte», a ajouté Mme Mohammed.

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