Lomé et Cotonou sont sous la pression de la rue. Dans les deux capitales de la côte, les populations réclament le respect de la Constitution et vont faire gronder les rues.

L’opposition au président Boni Yayi va envahir les rues de Cotonou le jeudi 11 décembre 2014. Le lendemain 12 décembre, c’est la Synergie des organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) et le combat pour l’alternance politique (CAP 2015) qui appelle aussi les populations togolaises à battre le pavé.

Au Benin, l’opposition réclame l’organisation des échéances électorales locales, communales et municipales avant les législatives, sur la base d’une liste fiable et consensuelle.

Quant à Lomé, ce sont les réformes constitutionnelles et institutionnelles, notamment la limitation du mandat présidentiel et des élections à deux tours, qui alimentent les débats socio-politiques.

Au-delà des deux pays, dans d’autres Etats africains,  à l’instar du Cameroun, du Burundi, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo, la révision ou non de la Constitution demeure une pomme de discorde entre pouvoir et opposition.

2015 et 2016 s’annoncent très tumultueux en Afrique, surtout francophone.

Voltic Togo