La question de l’avortement en ças d’inceste ou de viol divise profondément les députés de l’Assemblée nationale sénégalaise. Alors même que la loi sur la législation n’est même pas encore introduite, à l’hémicycle.

Pour certains élus, il est impératif de voter « OUI » pour donner une seconde vie aux victimes d’inceste ou de viol. Pour d’autres encore, c’est le «  NON » qui prime car disent-ils, la disposition est « contraire aux religion et valeurs du Sénégal ».
L’autre son de cloche soutient qu’il n’est point nécessaire de passer au vote mais d’analyser les situations quand elles se présentent au cas par cas.

L’islam et le christianisme, religions les plus représentatives au Sénégal, bannissent le droit à l’avortement.

A ce jour, le code pénal sénégalais est bien clair «  Quiconque par aliments, breuvage, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen, aura procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, sera puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 20 mille à 100 mille francs Cfa ».

Voltic Togo