Un Togolais forme à la fabrication de couveuse artificielle d’œufs

Un Togolais forme ses jeunes compatriotes, la plupart des étudiants, à la fabrication de couveuse artificielle d’œufs. Satsi Atayi, fort de son expérience a formé une première vague les 26 et 27 décembre 2020 à Lomé.

Pendant deux jours, M. Atayi a entretenu ses pairs sur les topologies de couveuses et d’énergies, l’alimentation électrique dans les incubateurs, ce qu’ils doivent savoir sur les couveuses électriques tout comme les indispensables dans la fabrication d’une couveuse.

La formation a allié la pratique à la théorie. Les participants ont été entretenus sur le câblage commande–puissance ou encore le relais ; le bon choix à faire pour des caissons dans la fabrication de couveuse mais aussi, la préparation des œufs jusqu’à leur éclosion avec un accent sur les paramètres de l’incubateur, les techniques de mirage des œufs et le suivi de la poche d’air.

« J’ai eu beaucoup de sollicitations de la part de es jeunes frères. Le pic a été atteint en Mai 2020 surtout que le gouvernement envisage limiter l’importation de poussins », a confié à Africa rendez-vous, M. Atayi, entre deux modules.  « C’est une opportunité pour leur permettre de savoir comment fabriquer une couveuse, de A à Z », a-t-il ajouté.

Selon les explications de M.Atayi, les poules ne peuvent pas couver plusieurs œufs. Par contre, la couveuse peut prendre de milliers d’œufs. Le gros avantage est qu’en une seule incubation artificielle, on peut avoir plusieurs poussins.

« Je repars satisfaite. Je suis venue aguerrir des techniques pour fabriquer des œufs pour obtenir des poussins. Et là, je repars satisfaite. L’autre acquis est que si ma couveuse tombe en panne, je suis bien outillée désormais pour la réparer », a confié Adjoavi Djondo, une des participantes.

« Le Togo veut tripler d’ici 2023, la production de la viande
de volailles à travers le Plan national de développement. C’est donc ainsi, notre contribution à l’atteinte des objectifs du PND », a mentionné Satsi Atayi.