Le Directeur Exécutif du CACIT,  André Kangni AFANOU a été reçu mardi 16 octobre 2013 au ministère norvégien des affaires étrangères.C’est dans le cadre d’une tournée européenne pour parler de la situation qui prévaut au Togo en matière de droits de l’homme.

André Kangni AFANOU a eu à échanger avec Mme Rigmor Eliane Koti, Directrice Adjointe en charge de l’Afrique de l’Ouest ainsi que Mme Hilde R. Johansen, Senior Adviser au ministère des affaires étrangères. Il s’est agit pour le directeur eécutif du Cacit de faire l’état des lieux en matière de droits de l’Homme  mais aussi de lutte contre l’impunité et l’analyse de la situation socio politique du Togo.

André Kangni Afanou di avoir exprimé son satisfécit vis-à-vis des quelques avancées en matière de liberté d’association ainsi que des bons rapports entre défenseurs des droits de l’Homme et les autorités gouvernementales. Il dit ne pas, pour autant passé sous silence la persistance de l’impunité, la lenteur dans la mise en œuvre des recommandations de la CVJR.

EN ce qui concerne l’évolution de la situation politique, au Togo, le DE du CACIT confie à la rédaction d’Africa rendez-vous,  avoir parlé  de la situation qui prévaut dans le pays suite aux élections législatives de juillet 2013 et des attentes des Togolais en matière de réformes politiques et institutionnelles. « Ces réformes sont importantes pour le pays afin de créer et consolider les bases de confiance entre les acteurs politiques d’une part, entre la population et les gouvernants d’autre part », confie-t-il.

Selon ses explications, les responsables norvégiens ont pris l’engagement de faire en sorte que les sujets de préoccupations relevés figurent à l’agenda, aussi bien de la coopération bilatérale de la Norvège avec le Togo mais aussi des points sur lesquels le pays va insister et que l’Union Européenne devra prendre en compte dans le suivi de la situation au Togo.

Après Norvège, André Kangni Afanou confie qu’il devra également s’entretenir avec d’autres institutions et organisations internationales de défense des droits humains en France et en Suisse. Il devra également participer également à la session du Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Homme sur l’analyse du rapport de l’Etat mauritanien sur le Pacte international sur les droits civils et politiques.

Voltic Togo