A general view shows the headquarters of the African Union (AU) building in Ethiopia's capital Addis Ababa, January 29, 2017. REUTERS/Tiksa Negeri - RC1D016AA660

Le Maroc a plaidé, à Addis-Abeba, pour l’opérationnalisation effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Rabat estime qu’il s’agit d’une étape décisive pour la réalisation de l’intégration régionale du continent.

C’est devant le Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine (COREP) qui poursuit les travaux de sa session préparatoire du prochain Sommet de l’Union.

L’ambassadeur, Mohamed Arrouchi,représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, a souligné que l’opérationnalisation de la ZLECAf constitue une étape cruciale vers la réalisation de l’intégration régionale du continent, insistant sur la nécessité de s’appuyer sur les stratégies et les projets pertinents de l’UA afin d’accélérer ce processus.

L’opérationnalisation de la ZLECAf pourrait apporter des avantages économiques et sociaux importants pour la région, en permettant d’augmenter les revenus, de réduire la pauvreté et d’accélérer la croissance économique du continent.

Selon la Banque mondiale, elle permettrait notamment d’ouvrir un marché de 1,3 milliard de consommateurs, avec un PIB estimé à 2,6 trillions de dollars et pourrait sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté.

Selon Rachid Sari, économiste, l’opérationnalisation de la ZLECAf apportera de nombreux gains au continent africain dans les secteurs tels que le commerce et l’industrie ainsi que l’agriculture et les activités connexes, qui permettront d’assurer la sécurité alimentaire. Grâce à l’expérience du continent dans le domaine des engrais phosphatés, l’Afrique pourrait augmenter considérablement ses exportations et garantir la sécurité alimentaire d’un ensemble de pays africains, a-t-il précisé.

Avec Hespress

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