Le bitcoin, cette monnaie électronique n’est pas dans les bonnes grâces de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Le gouverneur de la banque, Tiémoko Meyliet Koné s’est montré réfractaire à la « nouvelle donne » qui selon lui, n’a aucune « responsabilité ».
« Comme toutes les banques centrales, nous sommes contre (le bitcoin) parce que ce n’est pas une monnaie qui a une responsabilité. Personne n’est responsable. Ça se joue sur le net et sur les réseaux, et personne ne peut dire qu’elle est responsable », a dit le Gouverneur de la BCEAO au cours d’une rencontre de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).
« Nous n’avons pas communiqué là-dessus parce que nous ne l’avons pas admis. Certains pays l’ont admis, mais nous ne l’avons pas fait », a-t-il renchéri martelant que le « bitcoin » est une monnaie à ‘’risque’’.
Cette faiblesse indexée sur la monnaie électronique amène les premiers responsables à ne pas se mettre dans une posture et prétendre le recommander aux consommateurs.
Le bitcoin est une monnaie électronique, c’est-à-dire pas de billets ni de pièces émises, et ne dépend pas d’un organe tel qu’une banque centrale. Le bitcoin repose sur un réseau informatique de pair à pair (P2P) où chacun des utilisateurs joue le rôle à la fois de serveur et de client.
La communauté du bitcoin estime que près de cinq millions de personnes l’utiliseront d’ici à 2019.
Thanks for your kind words Greg. Allan
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est « contre » la monnaie bitcoin qui n’a pas de « responsabilité », a déclaré, ce jeudi 1er Mars, à Abidjan le Gouverneur de la banque centrale, Tiémoko Meyliet Koné. A la faveur de la 2e édition du RDV de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le « Ti Déj du patronat », autour du thème, « le rôle de la BCEAO dans le développement du secteur privé » , Tiemoko Meyliet Koné , s’est prononcé sur le Bitcoin. « Comme toutes les banques centrales, nous sommes contre (le bitcoin) parce que ce n’est pas une monnaie qui a une responsabilité. » a déclaré le gouverneur de la Bceao.
Sur ce point précis, « la valeur de la ML » , les avis divergent ! Perso, je me range du côté de ceux qui estiment que la monnaie n’a de valeur qu’au moment d’une transaction entre deux humains. A ce moment précis, la valeur est fixée d »un commun accord par les deux parties, relativement au bien ou service proposé. En dehors d’un tel échange, on ne peut pas dire que la monnaie puisse conserver une valeur quelconque puisqu’elle n’est en réalité qu’un outil technique permettant/facilitant une transaction, et non l’objet d »une transaction elle-même, à l’image des coquillages ou fèves de cacao qui étaient utilisés jadis comme monnaie d’échange. Il faut bien comprendre qu’une monnaie, quelle qu’elle soit, n »a comme unique rôle que celui de faciliter les échanges de biens et services au sein d’un groupe d’individus ayant choisi de l’utiliser, rien n’empêchant un autre groupe d’en utiliser une autre. Aujourd’hui le terme « monnaie » est malheureusement ancré dans nos esprits comme synonyme de « richesse », on se pense riche quand on en possède beaucoup, mais, par exemple, le jour où il n’y a plus rien à manger va-t-on se mettre à manger de la monnaie ? Non bien sûr, et c »est à ce moment que l »on se rendra compte qu »elle n »a aucune réelle valeur à nos yeux Faites vos choix, dans ce monde rien ne va plus M.G.