Beaucoup s’y attendaient, leur attente a été raisonnable. L’éthiopienne Almaz Ayana décroche son titre et record du monde en athlétisme 10.000 mètres aux Jeux Olympiques. Trois africaines sur le peloton.
Elle s’est imposée sur le 10 000 m, devant la Kényane Vivian Cheruiyot et une autre Ethiopienne, Tirunesh Dibaba. Partie grande favorite, Almaz Ayana a bat le record du monde et établit une nouvelle marque de 29 min 17 s 45. Soit 14 secondes de mieux que la précédente référence détenue par la Chinoise Wang Junxia (29 min 31 s 79) et qui remontait à 1993.
Championne du monde du 5 000 m aux derniers Mondiaux de Pékin, le 30 août 2015, Ayana, 24 ans, confirme sa supériorité observée lors des grands meetings cette saison. Au terme d’une course complètement maîtrisée, la jeune Ethiopienne, qui participe à ses premiers Jeux, a franchi la ligne d’arrivée avec plusieurs dizaines de mètres d’avance sur sa dauphine – qui ne termine qu’à une seconde de l’ancien record du monde.
Depuis l’introduction dans le programme olympique du 10 000 m féminin, lors des Jeux de Séoul, en 1988, l’Éthiopie domine copieusement la distance, avec 5 titres sur les 8 décernés. L’Ethiopie ouvre ainsi son compteur. Ayana jouera sûrement les premiers rôles, puisqu’elle devrait s’aligner sur 5 000 m mardi 16 août. L’occasion d’aller chercher un nouveau record du monde qu’elle a plusieurs fois titillé cette saison et détenu par sa compatriote et rivale Tirunesh Dibaba.
Avec Le Monde