De l’étoile de mer aux cris trop forcés (mais pas authentiques), voici les 10 plus fréquents « tue-désir » (pour nous) qui bloquent notre libido et nous empêchent de nous éclater entièrement. Alors, on débranche notre cerveau et on s’écoute !

On vous prévient juste : si vous voulez savoir comment éviter les « tue-l’amour », en revanche, vous ne les trouverez pas dans cet article. Ici, on voit ce qui nous bloque, nous, et comment prendre notre pied à deux, pas comment devenir le parfait « objet sexuel », non merci.

1. Faire l’étoile de mer (automatiquement)
Le constat : « Le problème numéro 1 de pas mal de femmes, c’est qu’elles font la planche. Je ne sais pas si c’est par flemme ou par manque de confiance en elle, mais le constat c’est qu’on a l’impression qu’elle s’ennuient. Pire : qu’elles attendent que ça passe. Donc forcément, nous, on ne prend beaucoup moins notre pied. » (David, 26 ans)

Comment y remédier : Première info que beaucoup ignorent : quand un homme éjacule, il ne jouit pas forcément. En fait, l’orgasme -quand orgasme il y a- se produit peu de temps avant l’éjaculation. Donc ne vous dites plus : « de toute façon, s’il éjacule c’est qu’il prend son pied », c’est faux, archi-faux. Ensuite, l’amour et le sexe, ça fonctionne à deux, tout le monde prend plus de plaisir en se donnant du plaisir, justement. Mais bon, parfois on est quand même naze, alors oui à la planche dans ces cas-là (on est humaine) (et puis ça arrive AUSSI aux hommes de faire leur planche).

2. Arrêter après l’orgasme (à chaque fois)
Le constat : « Ca surprend à chaque fois ! On couche avec une nana, tout se passe bien et quand elle a eu son orgasme, bam ! Elle nous serre fort dans ses bras et arrête tout. Et moi, elle y pense à moi ? Honnêtement, c’est terrible à vivre et super dégradant : ça nous donne l’impression de n’être que des hommes objets ! » (Gaël, 32 ans)
Comment y remédier : Et toi Gaël, est-ce que tu ne continues pas après l’orgasme ? « Non, c’est physique, après l’orgasme, on ne peut plus avoir de rapport ! », répond-il. Ben nous, ce n’est pas parce qu’on peut encore physiquement faire l’amour qu’on en a forcément envie ! Souvent après l’orgasme, on a un peu mal…ou alors on a la sensibilité d’une feuille morte… Alors, ok pour continuer si tu sais nous donner envie en te la jouant tendre et passionné (et puis, le multi-orgasme, ce n’est pas une légende urbaine) et si l’inverse se produit et que tu jouis en premier alors qu’on était à deux doigts de te rejoindre (frustration bonjour!), pourquoi pas nous faire aller « au bout » « à la mano » ? Hum ?

3. Simuler (tout le temps)
Le constat : « C’est le plus grand fléau de notre époque ! On n’est pas ignares, généralement on sait très bien que les femmes n’ont pas d’orgasme à chaque fois. En plus, certaines femmes simulent terriblement mal… C’est juste super humiliant, pour nous. On aimerait tellement un peu de vérité dans ces moments-là et savoir vraiment ce qu’aime ou non notre partenaire. Or, la simulation fausse tous nos radars. Vous voulez vraiment prendre votre pied ? Alors arrêtez de simuler ». (Quentin, 29 ans)
Comment y remédier : Si c’est un partenaire d’une nuit seulement, faîtes ce que vous voulez. Mais si vous voulez que ça dure un peu,  et donc prendre votre pied avec lui le plus souvent possible,soyez honnêtes. Ne simulez pas (enfin… le moins souvent possible, car avouons que parfois c’est bien pratique) et guidez-le pour lui montrer comment vous mener au septième ciel. En plus, ce sera un super moment à partager.

4. Eviter tout contact avec son sexe (par peur)
Le constat : « Plusieurs de mes ex avaient une bitophobie (rires). Elles n’osaient pas me toucher le sexe, surement parce qu’elles ne savaient pas comment faire. C’est dommage, ça crée une tension qui n’a pas lieu d’être, ça nous refroidit et en plus, ça nous donne l’impression de donner plus qu’elles. »(Fabien, 24 ans)
Comment y remédier : Si ce n’est pas que vous avez peur mais que toucher un pénis ne vous intéresse pas, alors pas de problème (on fait comme on le sent, crotte). Mais si chaque rapport se transforme en moment de flippe car on redoute de toucher sa zigounette, alors, après s’être d’abord demandé d’où peut venir le problème et comment le régler, on se dit « même pas peur ! » et on fait en sorte que le sexe ne soit plus un moment prise de tête…mais un moment cool. Regardez l’engin et demandez-vous : « Est-ce que ça mord ? » Non. « Est-ce que ça brûle ? » Non. Est-ce que ça peut potentiellement me donner du plaisir ? » Oui ! Comment ? Quand on le sent et qu’on est en confiance avec le mec, on touche du bout du doigt, on rit (ça détend), on prend le pénis dans sa main pour l’apprivoiser. Et on y va étape par étape…si on en a envie. Tout doit se faire dans l’envie et la confiance. Une bonne astuce pour dédramatiser ? Dites à votre compagnon que vous ne savez pas comment vous y prendre et que vous flippez, vous rirez ensemble et il vous guidera avec (grand) plaisir. S’il se moque méchamment de vous, en revanche –> cassez-vous.

5. Généraliser les sexes
Le constat : « Les sexes d’hommes, comme ceux des femmes, sont très différents. Certains sont plus longs à la détente, d’autres sont trop rapides. Certains sont très sensibles, d’autres ont besoin qu’on y aille plus fort dans la masturbation. Or certaines nanas croient que nos sexes fonctionnent comme ceux de leurs ex. Alors parfois ça fait mal, d’autres fois on ne sent rien. C’est normal au début d’une relation mais si ce manque de communication sexuel perdure, ça refroidit : ça veut dire que la nana n’est pas à notre écoute ». (Aurélien, 28 ans)
Comment y remédier : Le sexe, c’est un communion. On écoute les réactions de Bob quand on le touche. Si on n’y arrive pas, même conseil qu’au-dessus : dites lui que vous ne savez pas comment vous y prendre et il vous montrera avec plaisir. S’il vous lance un rire machiavélique  –> cassez-vous. Et surtout : faites en sorte qu’il soit aussi à votre écoute, en le guidant, histoire que ça fonctionne dans les deux sens.

6. Se prendre pour une chanteuse d’opéra (forcée ! Si c’est naturel, on continue !)
Le constat : « Comment décrire les femmes-Castafiore ? Pendant une seconde, c’est ultra-flatteur. Puis ça se transforme immédiatement en supplice pour les oreilles, pour la vue et enfin en une honte intense ressentie vis-à-vis des voisins. Alors oui, exprimez votre plaisir, ça nous fait plaisir ! Mais sans en faire trop, d’autant plus que ça sonne (très) faux. » ( Victor, 24 ans)
Comment y remédier : Victor, et toi tu fais quoi au lit ? Car laisse-nous te dire que des mecs qui crient, qui explosent de rire au moment de l’orgasme ou qui font une tête à faire fuir le méchant de Scream, ça existe aussi ! Si on ressent le besoin d’exprimer notre joie vocalement et que Monsieur s’offusque, on essaie d’abord de faire preuve de diplomatie mais s’il récidive –> on se casse (vous méritez de trouver un mec moins handicapé du bulbe, qui prendra plaisir à vous voir prendre du plaisir). En revanche, si vous êtes tentée de trop vous donner vocalement, de façon surexagérée alors que vous avez zéro plaisir, tout ça parce que vous avez peur que Bob se sente mal, croit qu’il ne vous donne pas assez de plaisir ou que vous avez vu ça dans les pornos et que vous croyiez que dans la vraie vie, c’est pareil : gardez en tête qu’on est tous différents, qu’on a tous des manières différentes de s’exprimer et de jouir. Et si on vous juge dans ce moment de plaisir, c’est que le mec est un pauvre type ou qu’il ne vous mérite pas. Et puis, c’est mieux de lui montrer COMMENT nous faire crier que simuler, non ?

 7. Parler des prouesses de son ex
Le constat : « Ça ne m’est arrivé qu’une fois mais ça été suffisant pour me traumatiser ! Une fois, après une nuit d’amour avec mon ex, elle me sort très maladroitement : ‘Ha c’était bon ! Mais la prochaine fois, j’aimerais bien qu’on essaie cette position ! On la faisait souvent avec mon ex et ça me faisait grimper direct aux rideaux !’ Alors là, non seulement, tu as la vision horrible de ta copine avec son ex, mais en plus tu as l’impression d’être un gros naze au pieu ! Plus humiliant, tu meurs. »(Hector, 30 ans)
Comment y remédier : Une seule règle : ne JAMAIS faire de comparaison avec son ex (même si c’est parfois tentant), au lit comme ailleurs (sauf en cas de rupture machiavélique).

8. Ne pas faire le premier pas
Le constat : « C’est toujours nous qui montrons à nos compagnes que nous voulons faire l’amour ! Pourtant, vous aussi vous avez des désirs. Et il n’y a rien de mal à ça, non ? Au contraire, c’est très flatteur. Alors, montrez-le nous, laissez s’exprimer vos désirs, et nous serons tous plus épanouis comme ça ! » Nicolas, 36 ans
Comment y remédier : Trois mots : « ON S’ECOUTE ». Et on exprime ce qu’on ressent et nos envies, sans se forcer. Comme le dit Nicolas, il n’y a aucun mal à ça, bien au contraire. Non, on ne passera pas pour « une fille aux moeurs légères » (horrible expression) en nous jetant sur notre mec (sauf si c’est un handicapé du bulbe. Dans ce cas-là, on se casse) mais comme une nana qui assume ses envies, ses désirs…et même comme une nana peut-être très amoureuse (très flatteur en plus)! Alors, si vous en avez envie, que le mec vaut le coup et que vous êtes en confiance avec lui, n’hésitez pas à vous la jouer femme fatale ! Grrr (bruit du chat qui donne un coup de griffe) (ok, à l’écrit ça le fait moins qu’en live) !

9. Arracher les chemises
Le constat : « Les filles, arrêtez de croire que la vie, c’est comme dans les films ! Oui, à la télé, les femmes fatales arrachent les chemises de leurs hommes dans des ébats passionnés ! Mais ce qu’on ne voit pas, c’est qu’après on est obligés de tout recoudre et ça, c’est moins sexy… » (Pierre, 28 ans)
Comment y remédier : Vous voulez laisser s’exprimer le côté sauvage qui sommeille en vous ? Très bien, mais vous n’avez pas besoin de sacrifier sa chemise pour cela. Sauf si elle est vraiment moche. Dans ce cas-là, allez-y franchement.

10. Trop réfléchir
Le constat : « Je pense que si beaucoup de femmes ferment les yeux, veulent le faire dans le noir ou n’osent pas nous toucher le sexe (bref, qu’elle coupent toute communication entre nous), c’est à cause de deux raisons, paradoxales d’apparence mais en fait très liées. La première, c’est tout l’historique culpabilisant sur le désir féminin. Pendant des siècles, et même un peu encore aujourd’hui, les hommes ont eu peur du plaisir féminin et ont donc voulu l’annihiler, en répandant l’idée que le fait de montrer son désir, pour une femme, c’était mal. La deuxième raison, c’est la conséquence de la première. Pour aider la femme à se libérer, certains magazines (pas Biba, of course), ont voulu « sexualiser » à l’extrême la femme, la libérer, mais en lui imposant plein de règles pour lui permettre (en apparence) de mieux prendre sa revanche. Je dit « en apparence », car en fait, la femme reste prisonnière et son plaisir semble encore régit par le regard de l’homme… Tu piges ? Bref, je vais faire simple : écoutez-vous, c’est tout. Et tout ira bien (rires) ». Antoine, 29 ans, spécialiste des phrases alambiquées.
Comment y remédier : A force de lire des articles sur « les techniques pour rendre fou un homme », « ce que veulent les hommes » et autres manuels pour faire l’amour comme un robot, on en oublie de se laisser à aller et les questions explosent dans notre cerveau au moment où il devrait s’éteindre pour laisser la place à nos instincts.

Alors, avant de faire l’amour avec la personne de confiance, on enlève son cerveau, on le pose au chaud sur un petit oreiller, on appuie sur le bouton « ON » de nos instinct, et on se laissssssse aller. Après tout, l’amour, ça doit être une question de feeling, non ?

Source: VHM

Voltic Togo