Messenth Kokodoko et Joseph Eza, ceux qu’on peut appeler « frères Nubueke » semblent être oubliés par Faure Gnassingbé, Chef de l’Etat, premier magistrat du Togo. Dans le lot des prisonniers politiques « graciés » ou encore qui ont bénéficié de remise de peine, les deux militants du mouvement citoyen Nubueke sont abonnés aux absents.
A l’annonce de la grâce présidentielle, nombreux sont les Togolais qui n’ont pas cessé de fouiner voir s’ils verraient apparaitre les noms de ces deux militants de première heure de Nubueke. Peine perdue.
Du côté de l’opposition togolaise, on parle d’un goût d’inachevé. La coordinatrice de la C14, Kafui Brigittte Adjamagbo-Johnson, a choisi Twitter pour s’exprimer.
La joie pour les détenus qui vont retrouver leurs familles; mais incompréhension que le chef d'Etat #FauremustGo refuse d'honorer ses engagements vis à vis de la #Cedeao. Défiance ?
Nous, nous n'acceptons pas que nos compatriotes croupissent injustement en prison. #Togodebout— Kafui Adjamagbo (@Adjamagbo_Kafui) July 18, 2018
Dans la même journée du 18 Juillet 2018, des responsables de la Coalition font circuler une liste de 53 détenus qu’ils qualifient d' »otages » sur laquelle figurent les membres de Nubueke, du défenseur des droits de l’homme Assiba Jonhson et 11 autres à la prison civile de Lomé. A se fier à cette liste, ils sont encore 22 à la prison civile de Sokodé, 6 à Kara comme à Mango et Dapaong.
Pour le cas, même si des activistes réclament depuis lors leur libération soulignant qu’ils ne sont que “des défenseurs de la démocratie et de la bonne gouvernance au Togo”, le ministre de justice, garde des sceaux, Pius Agbetomey a son explication. « C’est une procédure criminelle, il faut que l’instruction préparatoire s’immisce, renvoie le dossier vers la chambre d’accusation de la Cour d’appel comme ce fut le cas du dossier des incendies mais cela n’exclue pas qu’au cours de la procédure, si les circonstances l’exigent, peuvent aussi bénéficier d’une liberté provisoire », avait-il confié à la rédaction d’Africa rendez-vous.
En Février 2018, 41 détenus politiques avaient déjà été relaxées dont 35 ayant bénéficié aussi de grâce présidentielle.
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[…] grâce présidentielle à 18 détenus et une liberté provisoire à 26 autres. Parmi eux, les frères du mouvement “Nubueke”, arrêtés dans le cadre des manifestations qu’a connues le Togo depuis Août […]
‘le ministre de justice, garde des sceaux, Pius Agbetomey a son explication. « C’est une procédure criminelle, il faut que l’instruction préparatoire s’immisce, renvoie le dossier vers la chambre d’accusation de la Cour d’appel comme ce fut le cas du dossier des incendies mais cela n’exclue pas qu’au cours de la procédure, si les circonstances l’exigent, peuvent aussi bénéficier d’une liberté provisoire »’
Ce ministre, Puis Agbetomey ne se doute plus qu’en matière criminelle, le régime qu’il sert et dont il se nourrit, peut être appelé à répondre à de multiples actes criminels, tels les corps de la lagune de Bè, les assassinats du Fréau Jardin, les plus de cinq cents personnes collectivement assassinées en 2005, l’assassinat de Tavio Amorin, Marc Attidépé, Tépé, Améyi et la liste est très longue.
Ce qu’il faut ce sont ces choses qui favorisent la concorde politique et la cohésion sociale, ces choses qui suscitent le pardon. Un régime qui porte la responsabilité de la mort de milliers de personnes au Togo a intérêt à se conduire humblement, car, les cas de Hissen Habre du Tchad, Charles Taylor du Liberia, Blaise Compaore du Burkina Faso, etc, etc apportent la preuve de la nécessité d’une humilité et d’une sensibilité à l’autre.
Il n’y a pas plus criminels au Togo que ce régime. Ils sont pires, ils des terroristes.
Faure Gnassingbé qui a assassiné des centaines en 2005 est un criminel qui n’a aucune moralité, ni légitimité. Il a intérêt à libérer ses innocents Togolais.
Charles Taylor est condamné a cinquante ans de prison aujourd’hui, Hissen Habré à perpétuité, Blaise Compaoré a fui et n’est même plus citoyen du Burkina qu’il a ‘dirigé’ pendant vingt sept ans, etc. Ces terroristes à Lomé ont intérêt à ne pas trop parler de procédure criminelle et autres. Il faut parler de la nécessité du pardon.