C’est désormais chose faite, le Togo fait partie de l’Alliance globale du karité. C’est la bonne nouvelle non seulement pour ces milliers de femmes togolaises œuvrant dans le secteur karité, mais pour tout le Togo, classé 7ème pays producteur de ce produit prisé par l’industrie agroalimentaire et dans la cosmétique.
Le Togo peut désormais bénéficier de financement de plusieurs partenaires pour accompagner le processus de durabilité de cette filière et contribuer notamment à gagner le pari de l’autonomisation économique de la femme rurale au Togo.
La prouesse est à mettre à l’actif de Elisabeth Essodolom Pali-Tchalla, la présidente de la filière Karité du Togo qui a conduit la délégation officielle du Togo à la 11ème Conférence mondiale annuelle du karité tenu du 12 au 14 Mars 2018 à Abuja au Nigéria. Un moment clé pour les acteurs et actrices de la filière karité du monde entier de célébrer une croissance de 600% dans l’industrie du karité au cours de ces 20 dernières années.
Quelques jours seulement après le lancement de sa filière, le Togo loge officiellement en bonne place dans le concert des grands pays producteur du karité. Avec son nouveau statut de pays membre de l’AGK, le Togo est bien partie pour faire du karité une culture de rente au même titre que le café, le cacao ou encore le coton.
A Abuja, la présidente de la filière Karité du Togo a saisi l’opportunité pour convaincre des bailleurs comme l’USAID, la Banque Mondiale à travers la SFI, l’ONUFEMME, à financer la mise en œuvre du projet de durabilité de la filière karité au Togo.
Dans ce cadre, la voie est déjà balisée par la présidente de cette filière. Depuis Novembre 2017, plus de 800 femmes des régions Centrale, Kara et Savanes sont formées sur les bonnes pratiques dans le domaine du karité.
En Afrique, elles sont plus de 4 millions, ces femmes qui vivent de l’activité du karité. Au Togo le karité occupe essentiellement les femmes dans la région septentrionale à travers la production et la commercialisation du beurre de karité et de ses produits dérivés.
Comme nul ne peut dire la réalité telle qu’elle n’est pas, le Togo reste cette singularité toute négative en Afrique, parce que le Togo est non seulement le pays où le premier coup d’état mortel a eu lieu, c’était en janvier 63 et que ce même régime sanglant qui depuis prend en otage tout un peuple.
Le Togo est ce pays où l’enfantillage d’une clique fait que le Togo préfère paraître que être. Le Togo produit du karité et le régime, c’est à dire la dictature du Togo produit la mort, la destruction, la souffrance, la misère, etc.
Ce qui nous importe nous peuple Togolais, c’est la vie, la liberté, la démocratie qu’un quelconque classement.
Faure Gnassingbé doit partir.