L’atelier de formation sur l’analyse de la protection contre le risque financier en santé démarré à Lomé, le 1er Octobre, a pris fin ce 4 octobre 2019 à Lomé. Trouver des mécanismes pour abréger la charge financière aux populations, c’est l’une des actions à mener pour améliorer les conditions des soins de santé des populations.
A l’issue de ces quatre jours de formation, il a été recommandé aux participants de mener des actions afin de maximiser les enquêtes de ménages pour produire des analyses de protection contre le risque financier. Ceci pour informer les décideurs de chaque pays afin d’améliorer le niveau de progrès de la couverture sanitaire universelle (CSU).
Il va falloir faire le suivi des indicateurs en utilisant des méthodologies basées sur les données ou enquêtes sur les conditions de vie des ménages via des logiciels statistiques.
« Nous allons continuer l’analyse avec les différents bases qui existent au niveau nationale afin de voir les différentes tendances et ensuite permettre à ce que les autorités aient les informations nécessaires pour une prise de décision la plus appropriée pour améliorer l’accès au soin de santé des populations », a déclaré Aboubakar Issa, chef de division planification et sanitaire au ministère de la santé et de l’hygiène public du Togo.
A se fier à la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Fatoumata Binta Diallo, les participants sont dotés des outils nécessaires et adaptés pour mener à bien les actions en vue de l’atteinte des objectifs de la couverture sanitaire universelle.
« Je crois qu’on a bien fait de former des représentants afin qu’ils puissent produire des indicateurs et comme ça, on a des indices qu’on peut donner aux décideurs pour savoir comment mieux faire le progrès vers les CSU », a estimé Justine Hsu, économiste, financement système de santé de Genève.