#taxepasmesmo, c’est le nom de la campagne digitale lancée par des consommateurs béninois pour protester contre la décision du gouvernement de réviser à la hausse les coûts de connexion sur les réseaux sociaux et internet. Ils ont eu gain de cause, le gouvernement est revenu sur sa décision.
Suite à la réunion entre le Président du Bénin, Patrice Talon, quelques Ministres, et les opérateurs GSM ce samedi 22 septembre 2018, la taxe sur les forfaits réseaux sociaux et sur internet sera annulée. Un communiqué sera diffusé en fin de journée pour préciser les contours de la décision. Ainsi était libellé l’annonce sur le compte Twitter du gouvernement, le samedi 22 Septembre 2018.
Suite à la réunion entre le #prbenin #PatriceTalon, quelques Ministres, et les opérateurs GSM ce samedi 22 septembre 2018, la taxe sur les forfaits réseaux sociaux et sur internet sera annulée.
Un communiqué sera diffusé en fin de journée pour préciser les contours de la décision pic.twitter.com/8PxFgSqNdg— Gouvernement Bénin (@gouvbenin) September 22, 2018
« En appréciant l’exposé sur l’état d’esprit des populations puis après avoir écouté les Opérateurs GSM et l’ARCEP, le Gouvernement note que les modalités de mise en œuvre dudit décret par les Opérateurs, à partir du 19 septembre 2018, sont de nature à rompre l’économie globale du secteur, au détriment des consommateurs, en particulier les plus modestes », indique le communiqué lu par le secrétaire général du gouvernement dans le Journal télévisé du soir de la chaîne publique. « En raison de ce déséquilibre de l’économie du secteur qui nuit aux intérêts des consommateurs, le Président de la République, après avoir entendu le Conseil des Ministres, a-t-il décidé d’abroger le décret visé pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00 heure », a-t-il poursuivi.
Selon les termes du communiqué, dès lundi 24 septembre 2018 à 00h, les nouveaux tarifs annoncés par les Opérateurs sont abrogés et les anciens restent en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
Le décret que vient de retirer le chef de l’État béninois imposait un prélèvement de 5 % sur tous les services liés aux appels, aux sms et à l’internet. Un décret qui avait suscité une levée de boucliers du côté des consommateurs qui ont planifié une panoplie d’actions pour le bouder.