Le scrutin du 25 juillet 2013 est émaillé d’un incident majeur. La radio privée Légende a été prise d’assaut par des forces de l’ordre leur interdisant toute émission relative au scrutin. Des auditeurs se sont mobilisés à la devanture de la radio pour exiger une réouverture de l’antenne.

Depuis 7heures, les journalistes de la radio privée Légende Fm a commencé une émission spéciale pour faire le point du déroulement du vote. A cette émission, des invités qui décortiquent les couacs qui émaillent le scrutin. Et un peu après 11, silence radio..

Selon les informations recueillies sur place auprès des journalistes de la radio, le Commandant Fiawofia était arrivé sommant toute l’équipe de « vider » les lieux. A la requête du Rédacteur en chef Rodrigue Lawson Ananisso d’avoir le mandat, il lui a été répondu sèchement : « savez-vous qu’il y a une autorité dans le pays ? ».

Les micros étant toujours ouverts, la population par certaines se sont mobilisés à la devanture de la radio réclamant disent-ils la réouverture de la radio.

Pour l’heure, l’un des avocats de la radio Zeus Ata Messan Ajavon est sur les lieux avec des responsables du CACIT et autres organisations de la société civile.

Selon d’autres sources, les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux sur insistance du Ministre de l’administration territoriale Gilbert Badilembayéna Bawara et sous l’ordre du président de la HAAC, Biossey Kokou Tozoun. A voir de près, c’est une décision de la HAAC. Le patron de l’institution de régulation a également menacé le 24 juillet les journalistes et responsables de la radio privée Victoire fm de fermeture s’ils continuaiennt une émission qui permettait, à en croire Joachim Agbetim rédacteur en chef de la radio, de décortiquer tout le processus électoral.

Le scrutin est depuis son démarrage émaillé de quelques couacs.

Voltic Togo