» La compétitivité des biens et services locaux sur les marchés sous régionaux et internationaux’’, c’est le thème au cœur d’un panel de discussions et d’échanges le mardi 6 décembre 2022. C’était dans la salle de conférence du Centre togolais des expositions et foires (Cetef)

Sam Kodjovi Adambounou, expert en économie numérique et intelligence économique a indiqué que le Togo doit faire beaucoup d’effort pour améliorer son niveau d’organisation en termes de compétitivité, d’apporter des réponses aux exigences et aux besoins sur le marché régional pour permettre à l’économie togolaise de se porter bien.

Il souligne que la compétitivité de l’économie togolaise se résume à la compétitivité des entreprises. « Mais si nous n’arrivons pas à entrer en compétition sur le plan international, c’est que l’économie togolaise n’aura pas de souffle pour pouvoir résoudre les problèmes de développement », a expliqué M. Adambounou.

Il a expliqué que l’objectif de l’intégration régionale en termes de vision macroéconomique, c’est de permettre que l’économie devienne plus dynamique. « Mais si nous allons qu’avec les matières agricoles et les matières premières, nous risquons de subir les affres des concurrents extérieurs. Nos économies s’appauvrissent et cela va entraîner la mort de plusieurs entreprises ».

A en croire l’expert en économie numérique, le gouvernement togolais a fait beaucoup d’effort déjà à travers la mise en place des cadres qui permettent aux entreprises de pouvoir rester compétitives et il revient aux opérateurs de suivre le rythme, de voir les enjeux pour se préparer à aller sur le marché international non pas forcément avec les produits de rang et des matières premières.

D’après Laré Arzouma Botre, président de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE), plusieurs mécanismes et outils sont mis en place afin de permettre au Togo et aux opérateurs économiques de pouvoir placer aisément leurs produits sur le marché régional et international.

Voltic Togo