Les questions de parité genre ont une fois encore refait surface au 31ème sommet de l’Union africaine (UA) tenu le week-end à Nouakchott en Mauritanie. Les Chefs d’État et de gouvernement ont réaffirmé leur engagement à prôner l’égalité homme-femme.
« L’égalité des sexes est toujours à l’ordre du jour. C’est toujours une priorité absolue pour l’UA et l’UE », a déclaré le président du Rwanda, Paul Kagamé. Selon lui malgré l’importance des pas franchis sur cette voie, des difficultés liées notamment aux mentalités, persistent encore.
Le numéro1 rwandais a émis les vœux de voir les hommes et les femmes travailler ensemble, dans un climat d’équité et d’égalité.
Pour la ministre mauritanienne des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, Naha Mint Mouknass, le développement de l’Afrique requiert la formation et la mise à niveau des ressources humaines notamment des femmes et des jeunes et leur implication dans toutes les actions de développement.
Des émissaires de l’Union européenne ayant pris part à la rencontre de Nouackchott, ont eux aussi insité sur l’importance de la parité. « L’exclusion des femmes qui représentent la moitié de la société est à l’origine de l’échec de stratégies de développement », a dit le commissaire de la coopération internationale à l’UE, Neven Mimica pour qui, l’égalité des sexes est une valeur partagée au niveau mondial.
Pour le Secrétaire général adjointe des Nations-Unies, Amina Mohamed, des efforts doivent être encore faits pour atteindre les objectifs de parité et d’éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes. Elle a précisé que son organisation est déterminée à accompagner les actions allant dans ce sens.
Notons qu’une nouvelle stratégie continentale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes devrait être approuvée lors de ce 31ème sommet.
« L’exclusion des femmes qui représentent la moitié de la société est à l’origine de l’échec de stratégies de développement », a dit le commissaire de la coopération internationale à l’UE, Neven Mimica pour qui, l’égalité des sexes est une valeur partagée au niveau mondial.
Avancer l’idée que l’exclusion des femmes serait la cause de l’échec des stratégies de développement, rien à se réfugier derrière ce problème pour ne pas voir la vérité. L’échec des stratégies de développement s’enracine dans le fait que ces stratégies n’ont pas été traduites en réalités pratiques. La question du sous développement s’explique également par la mauvaise gouvernance, le pillage des ressources, les dictatures, les conflits, etc.
De même, l’idée qui affirme que l’égalité des sexes est une valeur partagée au niveau mondiale, n’est pas rigoureuse; Car, il n’y que quelques semaines que les Saoudiennes ont eues la capacité de conduire. Et l’Arabie Saoudite est ce pays qui joue un rôle au plan mondiale, notamment au Yémen.
Cela dit, au lieu d’essentialiser l’idée d’une égalité homme-femme puisqu’au sens essence, les femmes comme les hommes font la même fonction, il vaudrait mieux insister sur la complémentarité femme-homme où les femmes apportent leurs sensibilités et spécificités féminines et où les hommes de même, apportent les leurs, dans une harmonie, dans une synergie.
Par exemple si Mme Simone Gbagbo avait eue une approche différentielle, elle aurait pu être une forme de sagesse à son mari, Laurent Gbagbo, mais malheureusement, les deux avaient les mêmes approches, résultat, ils sont tombés dans le piège et sont tous en prison.