Agbéyomé Kodjo, candidat à la présidentielle du 22 février 2020

L’ancien premier ministre du Togo, Gabriel Messan Agbeyomé Kodjo a été arrêté à son domicile le mardi 21 avril 2020 et conduit au Service central de recherche et d’investigation criminelle (SCRIC, ex SRI) où il est toujours gardé. La conférence des évêques du Togo, invite les autorités judiciaires à relâcher M. Kodjo.

Pour les évêques du Togo, chaque citoyen a le droit et le devoir d’exprimer sa désapprobation devant l’injustice manifeste et l’oppression. Ils ont condamné les violences physiques et autres traitements inhumains et dégradants infligés à cette occasion.

« Les évêques du Togo déplorent et condamnent la brutalité et la récurrence de la violence dont nos autorités font preuve dans la gestion d’une situation qui est avant tout, politique », fait savoir la Conférence, dans un communiqué parvenu à Africa rendez-vous. Aussi, ont-ils invité les autorités judiciaires à relâcher M.Kodjo.

Tard le soir, les enfants de Agbéyomé Kodjo ont été relâchés et ont regagné leur domicile, alors qu’ils avaient été menottés et conduits aussi au SCRIC pour interrogatoire, avec M.Kodjo.

L’ancien premier ministre lui, selon les informations parvenues à Africa rendez-vous y est gardé et devra être présenté après devant le procureur de la république. Député à l’Assemblée nationale, l’immunité de Agbéyomé Kodjo a été levée à cet effet.

M Kodjo a été arrêté à son domicile après l’intrusion de 60 et 70 militaires qui ont molesté toute la famille Kodjo, le personnel ainsi que les gardiens et toutes les personnes en visite ou en court séjour notamment Mgr Philippe Kpodzro et son assistant Marc Mondji, à se fier aux propos du service communication du candidat à la présidentielle de février 2020.

Voltic Togo