De 14 au départ et réduite de moitié après les élections législatives de décembre 2018, la Coalition note une nouvelle défection. C’est l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) qui vient de claquer la porte.
Dans une note parvenue à la rédaction d’Africa rendez-vous, le parti du professeur Aimé Tchabouré Gogué évoque plusieurs raisons. Entre autres, un contexte de plus en plus délétère et le déficit d’adhésion d’ensemble au sein de la C14, autour des propositions relatives à la dynamique unitaire.
En conséquence, fait savoir ADDI, le Comité de direction du parti a décidé de « suspendre sa participation à compter de ce jour 26 septembre 2019 ».
Bien avant cette nouvelle défection, la C14 a engagé un combat médiatique contre l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre. Les deux se renvoient mutuellement des tirs groupés pour avoir accordé le vote au candidat du parti présidentiel, Union pour la République (UNIR) alors qu’il fallait élire au sein des délégués municipaux, le maire et ses adjoints.
Une situation que regrette aussi le parti ADDI.
La « C14 ne va pas mourir« , avait promis en Août 2018, la coordinatrice Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.
Comme toujours à l’approche des élections présidentielles, l’opposition se déchire sur la question de la candidature unique.
Faure Gnassingbé qui a succédé à son père après 38 ans de règne sans partage, boucle son troisième mandat en 2020. Une révision constitutionnelle opérée par une Assemblée nationale acquise, lui permet de briguer encore deux nouveaux mandats. les ténors de son parti, le donnent déjà candidat à sa propre succession.
